FCO: la vaccination prise en charge
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Le dernier bulletin de suivi des maladies vectorielles, en date du 18 juillet, indique qu'aucun cas de FCO* 8 n'a été détecté en PACA depuis le 23 janvier 2025, tandis que la région est toujours indemne de MHE et de FCO* 3.
Prise en charge des vaccins pour les éleveurs ovins
Via un marché public, l'Etat met à disposition des vaccins gratuits contre la FCO* 8 pour les élevages ovins dans toute la France métropolitaine (Bluevac 8 de Melchior - 2 doses à 3 semaines d'intervalle). Fin juin, les élevages du tiers Nord de la France et des départements du Sud-ouest seront éligibles aux premières doses de vaccin. Fin juillet, fin août et fin septembre, d'autres doses de vaccin seront livrées, permettant de couvrir 100% des élevages ovins.
Suite à une question de la Conf', le ministère a indiqué que, en cas de sous-consommation des stocks, les élevages caprins pourraient être rendus éligibles pendant l'été.
Le vaccin doit être commandé et prescrit par le vétérinaire sanitaire de l'élevage. Il n'y aura aucun frais à avancer. Attention : toutes les doses ne seront pas livrées en même temps. Même s'il y a assez de dose pour tout le monde, la règle est celle du "premier.e arrivé.e, premier.e servi.e".
Modalités de l'aide de la Région SUD
Pour les élevages qui ne sont pas éligibles à l'aide d'Etat, la Région Sud a voté une enveloppe de 300 000€, à l'automne dernier, pour contribuer à la prise en charge du vaccins FCO8 pour les éleveurs bovins et ovins.
Le dispositif propose de financer à 0,60 € la dose de vaccin. Pour être éligible, il faut être éleveur (ovin et/ou bovin) à titre professionnel, avec un siège d'exploitation en Provence-Alpes-Côte d'Azur et être affilié à la MSA* ou AMEXA.
Pour demander cette aide :
◗ Première étape : créer son dossier sur la plateforme de la Région.
◗ Deuxième étape : déposer sa demande complète accessible via ce lien uniquement.
En cas de besoin, les éleveurs peuvent se rapprocher de leur GDS* qui peut les accompagner pour la constitution du dossier.
La vaccination ne suffit pas
Pour rappel, la Confédération paysanne prône le libre choix des méthodes de prévention. Si le vaccin peut être un outil pour faire face à la crise générée par le premier passage d'une maladie grave, l'avenir de la vaccination dans les élevages pose question.
C'est pourquoi nous continuons à demander :
- Des tests permettant d'évaluer l'immunité des animaux.
- Des travaux de recherche sur la transmission de l'immunité à la descendance, l'impact sur la reproduction, l'efficacité du vaccin (durée de l'immunité, caprins…), la biologie du moucheron et la probabilité de piquer.
- La prise en charge financière d'autres méthodes de prévention ainsi que des tests d'évaluation de l'immunité des animaux.
- La surveillance publique des sérotypes déjà présents en France et des sérotypes 1 et 12 (ainsi que d'infos sur leurs impacts).
- Nous plaidons également pour de meilleures conditions d'indemnisation des pertes alors que les critères excluent trop d'élevages.