La Confédération paysanne en appelle aux député-e-s pour défendre une loi agricole ambitieuse
Le titre I en particulier est très insuffisant sur la question du revenu agricole. Plusieurs amendements n'ont pas été retenus alors qu'ils répondent à des enjeux que nous identifions comme prioritaires pour le revenu des paysans et la transition de l'agriculture. Ils portent sur la garantie de prix au-dessus du coût de production, sur l'arbitrage public des relations commerciales, sur les OGM cachés, l'abattage d'urgence, les semences, etc.
Nous alertons aujourd'hui les député-e-s de la région sur les insuffisances du projet de loi et sur l'importance de conserver les maigres avancées obtenues dans le texte final.
Quelques amendements sur le titre II, approuvés par la Commission des Affaires Economiques, vont en effet dans le bon sens. Ils concernent l'expérimentation d'outils d'abattage mobiles, l'approvisionnement de la restauration collective en bio, l'étiquetage de l'origine du miel, l'interdiction des produits phytopharmaceutiques contenant du glyphosate, l'interdiction des néonicotinoides, etc.
Les parlementaires peuvent encore renverser la tendance et faire en sorte que soit adoptée une loi ambitieuse qui garantit un revenu paysan et engage la transition des systèmes agricoles.