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SOLIDARITE
03.11.2016

La Conf soutient les associations de solidarité aux migrants

La Confédération paysanne Provence-Alpes-Côte-d'Azur apporte un soutien sans réserve aux associations et individus qui viennent en aide aux réfugiés à la recherche d'un endroit où mettre leur famille à l'abri.
Dans les Hautes Alpes et les Alpes maritimes, notamment, plusieurs personnes parmi lesquelles des paysans et paysannes ont tendu la main. Nous saluons ces gestes d'humanité et nous associons à cette solidarité en soutenant les actions de la Coordination PACA de solidarité aux migrants dont nous relayons le communiqué ci-après.
Nous ne manquerons pas de rappeler aux élus et à l'administration, si nécessaire, la responsabilité qui leur incombe dans la prise en charge de ces réfugiés.

COMMUNIQUE DE LA COORDINATION PACA DE SOLIDARITÉ AUX MIGRANTS

Le 18/10/2016
A l'heure du démantèlement de la « jungle » de Calais, l'Etat prétend organiser l'accueil des réfugiés en les relocalisant dans des CAO sur tout le territoire.
Or, nous, habitants de la vallée de la Roya, faisons face à une situation d'urgence croissante : suite à la fermeture des frontières par la France, notamment celle de Menton, la vallée de la Roya connaît un afflux sans précédent de réfugiés en détresse, des femmes, des malades, des mineurs… dans des conditions sanitaires déplorables.
Aussi, notre collectif inter-associatifs de toute la région PACA, constitué d'individus (élus, médecins, infirmières, avocate, agriculteurs, etc.) et d'associations, sans réponse des pouvoirs publics (Gouvernement/Préfecture et le Conseil départemental des Alpes-Maritimes), qui fuient leurs responsabilités, a pris la décision d'ouvrir un lieu d'accueil humanitaire de transit dès ce soir.
Au vu de l'urgence humanitaire et sanitaire, il est indispensable que les pouvoirs publics assument concrètement les conditions minimales de salubrité du lieu : eau, sanitaires, électricité, ainsi que les soins médicaux.
En cas d'expulsion de ce lieu, les autorités demeureront responsables de la mise en danger (Cf. les derniers décès sur l'autoroute Vintimille-Menton) de ces personnes d'autant plus vulnérables à l'approche de l'hiver, que l'on retrouve errant avec de multiples blessures, malades, en sandales dans la montagne…
Les pouvoirs publics ne peuvent continuer à se défausser de leurs responsabilités, en renvoyant indéfiniment et en toute illégalité les réfugiés en Italie, leur déniant ainsi toute possibilité de demander asile, et refusant aux mineurs isolés la protection qui leur est due.

Nous appelons les personnes, les associations et syndicats, les collectifs à manifester leur soutien à notre démarche, en particulier en cas d'expulsion.

Pour la coordination PACA de solidarité aux migrants

Contacts : royacitoyenne@laposte.net / roya-citoyenne@laposte.net

 

COMMUNIQUE DU COLLECTIF « Un toit, un Droit »

Le collectif « un toit, un Droit » informe et dénonce :

Depuis quelques semaines, des mineurs isolés ont été conduits à l'aide sociale à l'enfance (ASE) pour être sous la protection d'adultes, sous la protection de l'état chargé de leur accueil.

Au delà du drame de voir des mineurs isolés perdus dans la ville de Gap, c'est surtout la réaction de l'institution en charge de leur protection qui nous laisse sans voix :
"Ce n'est plus la peine de les amener, il n'y a plus de place".

Or, l'aide sociale à l'enfance a pour mission de mener des actions de protection des mineurs en difficulté et il n'est en aucun cas spécifié dans ses obligations une quelconque question de quota !

A l'ASE de mettre les moyens nécessaires à l'accomplissement de sa mission.

A l'État de faire respecter la convention internationale des droits des enfants.

Mais les dysfonctionnements de l'Etat ne s'arrête pas là :

Dans la nuit du 19 au 20 novembre, 24 femmes et hommes sont arrivés à Gap après avoir fui leur pays mais aussi le chaos qui règne aujourd'hui dans la vallée de la Roya où ils sont pourchassés par la police aux frontières.

Ces personnes ont d'abord trouvé refuge dans un lieu humanitaire de transit, ouvert par les habitants de la vallée. Mais face à l'annonce de l'évacuation du lieu par « les forces de l'ordre », ils ont à nouveau du s'échapper. Un réseau de solidarité s'est alors constitué pour permettre à ces personnes de continuer leur route en faisant étape à Gap.

A Gap, dans la nuit du 19 au 20 novembre , des personnes ont pris soin d'autres personnes persécutées dans leur pays, abandonnées et pourchassées en France.

Ce n'est pas un délit. C'est la mesure la plus juste face à un état défaillant et frileux.

Le collectif « un toit, un Droit » et la Cimade (association de solidarité avec le migrants) apportent leur soutien à ces gestes d'humanité.

 

 

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